Alimentation : acheter moins, consommer mieux.

panier de fruits et légumes de saison

Devenez consom’acteur dans votre assiette au quotidien.

Connaissez-vous cette expression “être consom’acteur” ? Nous l’avons découvert dans notre passionnant livre de chevet du moment “J’achète moins, je vis mieux, c’est parti !” de Ombeline Hoor.

Un consom’acteur est un consommateur responsable qui utilise son pouvoir d’achat pour encourager l’essor de produits ou services affichant des valeur et convictions similaires à celles qu’il défend : considérations sociales, éthiques et environnementales.

Si les valeurs que vous souhaitez défendre aujourd’hui et à l’avenir sont le respect de :

  • votre corps, votre santé et votre esprit
  • la nature qui vous entoure ainsi que les hommes qui chaque jour s’engagent à produire des produits sains et éco-responsables.

Alors, cet article peut vous aider à consommer et agir dans ce sens. Grâce à nos petites astuces, nous espérons que vous deviendrez un consom’acteur du développement durable pour accompagner vers un monde meilleur.

Votre santé morale et physique commence dans votre assiette.

Avez-vous déjà remarqué que vous tombiez davantage malade lors des changements de saison ?

C’est simple, ces périodes sont plus féroces avec notre corps. Elles lui demandent de fournir plus d’énergie pour lutter contre les attaques extérieures. Pour aider votre organisme a lutter contre les microbes et bactéries en tout genre, commencez par observer ce que vous avez dans votre assiette.

Vous pensez peut-être directement : manger mieux, manger bio, manger cher.

L’argent que l’on ne dépense pas pour s’alimenter sainement, on ne le dépense chez le médecin… On se sent alors un peu mieux, et puis, tôt ou tard, il faut de nouveau consulter parce que la source du problème reste inchangée.

Pas de panique, à la maison, nous adorons le fromage qui ne sent pas bon et un gros morceau de bœuf de temps en temps. Ni vegan, ni végétariens, nous attirons simplement votre attention sur ces habitudes alimentaires qui nuisent à votre corps, votre esprit et à l’environnement.

Manger de la viande de qualité seulement une à deux fois par semaine.

Pour votre corps, il faut savoir que votre intestin est herbivore, principalement constitué pour éliminer des plantes et des légumes. Le traitement de la digestion d’une cotelette de porc ou d’une cuisse de poulet pleine de protéine, lui demande beaucoup d’effort et libère de nombreuses toxines. De plus, les viandes contiennent du soufre, du chlore et du phosphore, ce qui ne ravit pas vraiment votre organisme.

La viande, c’est bon mais, comme beaucoup de choses, avec modération. Faîtes vous plaisir une à deux fois par semaine, mais n’en abusez pas. Vous pouvez varier vos repas en alternant vos apports en protéines entre la viande, le poisson, les œufs, les légumineuses, les céréales, le tofu.

Si vous êtes curieux et volontaires, vous trouverez un très grand nombre de superbes et délicieuses alternatives à la viande. Pour cela, nous avons été fouillés dans les rayons de livres de recettes vegan, nous avons fait de chouettes découvertes. Certaines sont en plus rapides à cuisiner et reviennent sur notre table, au moins une fois par semaine.

Pour votre planète, la sur-consommation de viande dans les foyers a des conséquences polluantes sur l’environnement.

La production d’un kilo de bœuf émet 50 à 100 fois plus de gaz à effet de serre que celle d’un kilo de blé. C’est l’équivalent d’un trajet de 60 kilomètres en voiture.

Pour les grands addicts du steak saignant en volonté de se sevrer pour n’en manger qu’une fois par semaine. La comédie dramatique Okja peut vraiment vous aider. C’est un film fantastique qui dénonce l’exploitation intensive et la maltraitance animale pour répondre à la demande de sur-consommation de viande.

Pour votre porte-monnaie, nous vous avons parlé de réduire votre consommation de viande à une ou deux fois par semaine. Vous constaterez que votre budget va considérablement s’alléger. Par conséquent, c’est une occasion parfaite pour choisir des produits de qualité en allant rencontrer le boucher de votre quartier.

Votre tutup sous le bras, il vous conseillera, avec le sourire, un morceau de bœuf à tomber ou un poulet à faire mijoter. N’hésitez pas à lui demander des conseils pour la cuisson ou des recettes. Très souvent, les commerçants de quartier aiment bien partager, puis ils sont une vraie mine d’or.

Pour votre moral, vous constaterez peut-être que votre repas aura une saveur bien différente des semelles achetées en supermarché. En vrai, ça prend peut-être cinq minutes en plus dans la semaine, mais c’est tout de même plus fun que de balancer dans le caddie une viande sur-emballée dont le rapport qualité/prix n’est pas raisonnable.

Arrêter d’acheter des tomates ou des fraises sur-emballées en hiver.

Pour votre moral, apprenez à manger au rythme des saisons. Vous redécouvrirez le vrai goût des aliments. Pour ne pas vous lasser de vos paniers bio, vous innoverez en cuisine et trouverez des recettes personnalisées qui marqueront les esprits de votre conjoint-e ou de vos enfants. Au top, pour l’estime de soi.

Pour votre corps, un constat évident : la nature est bien faite. Vous trouverez tonus et vitalité grâce à une consommation logique et raisonnée. Ce qui pousse naturellement dans les champs en hiver répond aux besoins de votre organisme durant cette période de l’année. Il en est de même pour les autres saisons.

Les fruits et les crudités de l’été sont gorgés d’eau, parfait pour vous hydrater lorsque vous prenez le soleil. En hiver, vous retrouverez plus facilement des légumes riches en minéraux ou des agrumes forts en vitamine C. Exactement, ce dont votre système immunitaire a besoin pour se défendre contre les virus.

Pour votre planète, en optant pour le respect de la saisonnalité des cultures agricoles, vous favorisez la protection de l’environnement. En effet, les fruits et légumes de saison demandent moins d’énergie lors de leur production. Leur pousse est naturelle, contrairement à l’agriculture forcée sous serre, aspergée de pesticide pour pallier au manque de soleil et nutriments dans le sol.

En supermarché, vous pouvez trouver tous les fruits existants sur la planète tout au long de l’année. Leur empreinte carbone est maximale. Ils ont traversé la planète en faisant plusieurs heures d’avion avant d’arriver dans votre panier.

Les normes phytosanitaires ne sont pas les mêmes partout dans le monde, ces voyageurs comestibles ont sans doute été surexposés à de nombreux pesticides. Malheureusement, ils sont probablement à l’origine de pollution des eaux désastreuses dans un petit village au bout du monde.

Pour votre porte-monnaie, consommez de saison ainsi que local et vous serez récompensé. Arretez complètement d’acheter des fruits et légumes en grande surface. Pour cela, nous vous conseillons de favoriser les circuits courts limitant les transports. Vous pourrez manger des produits de qualité issus de l’agriculture biologique à prix égal ou même inférieur. À vous d’être curieux, de faire les marchés pour découvrir, le producteur de votre région aux jolis étalages et aux coûts avantageux.

Si aller au marché, ce n’est vraiment pas votre tasse de thé, vous pouvez aussi rejoindre une AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Vous pourrez vous y rendre ou vous faire livrer votre panier bio de saison en toute simplicité. Laruchequiditoui.fr peut aussi vous accompagner dans votre démarche de consommer autrement. C’est une plateforme qui simplifie la mise en relation entre les acheteurs, les agriculteurs et les paysans d’une même région.

Stop aux plats préparés et produits ultra-transformés. 

Pour votre moral, dîtes juste “non” devant le rayon frais des plats préparés. Autorisez-vous des vrais repas, des temps de pause agréables et bénéfiques même si vous croulez sous le travail. Que vous passiez 5 minutes ou 20 minutes à manger, votre dossier pompeux sera toujours là après.

Par là, nous entendons que c’est terminé : le repas du midi en entreprise où vous mangez une salade plastique, au goût à peu près similaire à son emballage. Dîtes adieu à la pastabox carbonara réchauffée au micro-onde dans laquelle vous avez du mal à distinguer les pâtes des morceaux de lardons, car ils ont la même couleur.

Pour votre corps, les plats préparés sont à éviter, car ils n’ont aucun apport nutritif pour votre organisme. Lors de leurs transformations, beaucoup de vitamines et des minéraux sont perdues, les survivantes disparaissent lors de la cuisson. Lorsque vous ingérez ces produits ultra-transformés, vous mangez du gras, du sucre et du sel. Vraiment pas l’idéal pour éviter la bouée de sauvetage à la place du ventre ou la culotte de cheval sur la plage cet été. Au-delà de vous faire grossir, les produits transformés sont dangereux pour votre santé.

La malbouffe fait 50 fois plus de victimes que les accidents de la route.

Pour votre porte-monnaie, il faut savoir qu’il est la grande victime de l’industrie agroalimentaire et son marketing abusif. Entre nous, aucun bâtonnet de poisson pané surgelé n’a donné la moindre force à un enfant. Pourtant, c’est ce qu’ils ont essayé de nous faire croire pendant des années avec des slogans et des images plus alléchantes les unes que les autres. C’est toujours plus joli sur le packaging qu’en réalité, vous achetez une image qui coûte chère pour une composition et un gage de qualité très pauvre.

Pour votre planète, les plats préparés, les surgelés et autres produits transformés (gâteaux, cordon bleu, croque monsieur, burger…) sont sur-emballés. L’image de l’artichaut s’adapte bien à la situation, lorsque vous mangez un plat préparé, vous êtes plus encombré avant votre repas qu’après.

Une pause déjeuner rapide, c’est la folie du plastique : emballage carton, contenant en plastique, flacon de vinaigrette, blister des couverts, la fourchette et le couteau jetable.. Vous l’aurez bien compris, l’ère du zéro déchet et les produits transformés sont incompatibles.

Un vrai consom’acteur accompli dans son alimentation.

Vous l’aurez peut-être déjà compris pour manger en veillant à votre moral, votre corps, votre porte-monnaie et votre planète, il faut obligatoirement passer derrière les fourneaux.

Prendre soin de vous et votre famille débute dans l’assiette. Cuisiner les légumes que vous avez acheté, préparer votre source de protéine (poisson, céréale, viande, oeuf, légumineuse), accompagner l’ensemble d’une portion de féculent, d’un produit laitier et d’un fruit de saison. Troquez les biscuits industriels du goûter de vos enfants par des madeleines ou un gâteau aux yaourts fait main. Vous allez retrouver le plaisir, l’odeur et les saveurs du fait-maison.

Cependant, vous allez sans doute penser “je n’ai pas le temps”. Pour aller au bout de votre démarche de consom’acteur, il va falloir vous réserver des créneaux dans votre planning pour remettre l’alimentation au coeur de vos préoccupations quotidiennes.

Manger est l’un de nos besoins physiologiques, mais cela devrait aussi être une source de plaisir, de partage et de réconfort.

Alors êtes-vous prêt à devenir un consom’acteur accompli dans votre alimentation ?

En conclusion, pour le devenir, vous veillerez à :

  • cuisiner des produits de qualité dont vous connaissez les moyens employés pour leur production.
  • consommer local, vérifier la provenance de vos aliments.
  • retourner au fait maison, passer derrière les fourneaux même si ce n’est que pour faire des plats simples.
  • faire une liste de courses pour acheter seulement ce dont vous avez besoin, éviter les produits transformés et les plats préparés.
  • limiter vos déchets en préparant vos tuptup, bocaux et sacs en tissus avant de faire vos courses.

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